Description
Une falaise de glace. Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) constituent la partie la plus australe des territoires français de l'outre-mer. Mal connues au niveau général, elles disposent d’un patrimoine biologique très souvent sous-estimé.
L'Antarctique est la seule grande région froide du globe qui soit de nos jours dans un état voisin de son état d’origine, contrairement à l'Arctique. En signant la Convention de Rio en 1992, la France s’est engagée à « préserver la diversité biologique pour satisfaire les besoins et les aspirations des générations futures » en prenant toutes les mesures nécessaires, dans le cadre national. En matière de protection de l'environnement, elle a surtout ratifié le protocole au « Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement en Antarctique » (dit Protocole de Madrid). Signé en 1991 à Madrid, et entré en vigueur en 1998, ce protocole définit notamment des zones spécialement protégées. La loi du 15 avril 2003 relative à la protection de l’environnement en Antarctique met en œuvre le Protocole de Madrid. Elle a été précisée par un décret du 25 avril 2005. Toute activité française en Antarctique et toute activité menée en Terre-Adélie doivent faire l'objet d'une procédure de déclaration ou d'autorisation, en fonction de leur impact sur l'environnement.
Aucun mammifère terrestre n'habite ces régions glacées, mais les oiseaux, dont les manchots en particulier y sont abondants. Deux espèces sont particulièrement bien représentées : le Manchot empereur et le Manchot Adélie.